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dc.contributor.authorAmvene, Jean Désiré Bangaeng
dc.date.accessioned2014-10-27T10:32:17Z
dc.date.available2014-10-27T10:32:17Z
dc.date.issued2010-06-10eng
dc.identifier.isbn978-82-308-1557-1
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1956/8677
dc.description.abstractThis dissertation attempts a discourse analysis of four African post-colonial novels pertaining to what has been named “roman de la rupture”, which refers to novels that have evolved from the sixties till date and depict Africa as a world of violence, madness and lust. According to many critics, this literature has proved to be bold, realistic and independent. Can a literary text be independent and free from any contextual constraints? This work aims at challenging such an approach that may regard “rupture novels” as autonomous and free. It argues that rupture novels actually reformulate or rephrase an existing discourse that shapes the context of the novel. The said discourse depicts Africa as the country of childhood. As a matter of consequence the rupture novel sound dialogic, expressing voices from a well known standpoint. To demonstrate the polyphony of these novels, the present dissertation is backed up by French “énonciation” theories and based on Michel Foucault’s (1969) concept of discursive formation. In other words, rupture novel reformulate a discursive formation (Foucault). In the final analysis, this study attempts to demonstrate that the so called independence of post-independence African literature is somehow questionable.en_US
dc.description.abstractLe roman africain dit de la rupture fait son apparition en Afrique à la fin des années 1960, dans un contexte de reconfiguration institutionnelle mondiale marqué par l’émergence d’Etats-nations proclamés souverains. En rupture avec la négritude, génération d’énonciation antérieure, ce roman raconte une Afrique chaotique, infantile, enivrée de violence et de luxure, incapable de s’organiser en civilisation. Une critique d’inspiration structuraliste a célébré son indépendance, mais est-il l’expression d’une pensée autonome ou le relai de voix exogènes ? Il est difficile d’accorder du crédit à un tel positionnement, car la critique structuraliste a porté à son paroxysme le dogme romantique de la clôture de l’oeuvre, arguant quel’oeuvre littéraire, à l’image de la langue, serait un système arbitraire régi par ses lois propres, une entité close autour de laquelle graviterait un contexte observable avec détachement. Le sens serait alors immanent au texte, ne se rapportant ni à la conscience de l’auteur ni à son inscription socio-historique. La présente étude récuse le postulat de l’intériorité de l’oeuvre qui a longtemps dominé les études littéraires et analyse le discours du roman africain en prenant appui sur des approches d’inspiration dialogique ayant mis en lumière la nature éminemment polyphonique de l’oeuvre littéraire, son aliénation à la parole d’autrui et au contexte non verbal dont elle émerge. L’auteur, sujet énonciateur, dans l’illusion, « se croit source de son discours là où il n’en est que le support et l’effet » (Authier-Revuz 1984 : 100). D’où le postulat d’une quatrième source énonciative en littérature, une quatrième voix, outre celles de l’auteur, du narrateur et du personnage. Quelle est donc la quatrième voix du roman de la rupture? Il faut la rechercher dans le contexte non verbal de son émergence.en_US
dc.language.isofraeng
dc.publisherThe University of Bergeneng
dc.titlePolyphonie et identité du roman africain dit de la rupture. Discours paternaliste et hétérogénéité constitutive de quatre romans de Bolya Baenga, Calixthe Beyala et Ahmadou Kouroumaeng
dc.typeDoctoral thesis
dc.rights.holderCopyright the author. All rights reserved
dc.identifier.cristin295369


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